Startups : l’investissement participatif, miracle ou mirage ?

Le financement est souvent le nerf de la guerre pour une jeune pousse pleine d’ambitions. Les fondateurs de startups innovantes doivent faire preuve de créativité pour réunir les capitaux nécessaires au démarrage de leur projet. L’investissement participatif, ou crowdfunding, constitue une solution de plus en plus plébiscitée. Sans dilapider le capital des fondateurs, cette alternative solidaire permet de donner vie aux inventions de demain. Mais comment s’assurer que ce mode de financement soit un tremplin vers le succès ?

L’investissement participatif dans une start up : une solution pour démarrer ?

Lancer une start-up n’est pas chose aisée, surtout au niveau du financement initial. Si vous n’avez pas la trésorerie nécesaire pour démarrer votre projet professionnel et investir dans des locaux, alors optez pour le financement participatif immobilier. Effectvement, si vous avez un projet innovant et que vous peinez à convaincre les investisseurs traditionnels, cette solution est tout à fait envisageable. Vous trouverez le moyen d’investir dans un local pour démarrer votre activité professionnelle en trombe ! En effet, le crowdfunding permet de lever des fonds auprès d’un large public, séduit par votre idée. Les contributeurs croient en vous et sont prêts à prendre des risques. C’est une marque de confiance inestimable. Attention toutefois à bien préparer votre campagne et à rester réaliste sur les objectifs. Le succès n’est pas garanti certes, mais le jeu en vaut la chandelle. Il s’agit en effet d’une solution tombée du ciel qui peut vous permettre de démarrer de façon inespérée sur le marché du travail.

Quels sont les avantages de ce type de financement ?

Le financement participatif présente de nombreux atouts pour une jeune start up. Tout d’abord, il permet de lever des fonds sans dilution du capital des fondateurs. Ensuite, il valide l’intérêt du public pour votre projet. Enfin, il vous aide à constituer une communauté de premiers potentiels clients. Voici donc un rappel des principaux atouts de ce modèle économique :

  • la levée de fonds ;
  • la validation du projet ;
  • la constitution d’une communauté ;
  • la conservation du capital ;
  • une forme de soutien populaire.

Bien sûr, ce mode de financement comporte aussi des risques, comme l’incertitude d’atteindre les objectifs. Il faut prendre garde à l’aborder avec réalisme.

Faut-il rembourser à un moment ou un autre les participants du financement ?

Le remboursement des contributeurs dépend du montage choisi. Dans le cas d’un don, aucun remboursement n’est attendu. Pour du crowdlending, il s’agit d’un prêt avec intérêts. Enfin, il peut parfois être possible que les contributeurs obtiennent une part du capital, ils sont remboursés en cas de rachat ou d’introduction en bourse (c’est le cas dans le cadre d’un financement crowdequity). Bien entendu, il paraît évident que le cadre doit être clair dès le début de la levée de fonds. Les startups doivent aussi prévoir leur capacité future à rembourser selon le montage retenu. En conclusion, le financement participatif est une solution prometteuse, spécialement pour les startups.

Bien préparée et menée avec transparence, une campagne de crowdfunding pourrait permettre à une jeune start up d’avenir d’investir dans des locaux. À l’inverse, un échec peut plomber un projet fragile. Le succès viendra aux entrepreneurs lucides, persévérants et honnêtes avec leurs contributeurs.

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